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Une fresque pour imaginer un nouveau monde!

Dernière mise à jour : 12 juin

Crédit: Maxime Baril
Crédit: Maxime Baril

Lors d’une très belle journée à la ferme, le 7 juin, j’ai effleuré en matinée des plants de poivrons et d’aubergines. « Effleuré », oui, dans le sens d’enlever les bourgeons et fleurs trop précoces. Puis, en après-midi, j’ai participé à l’atelier animé par Maxime Baril sur la « Fresque des nouveaux récits ».


Pour avoir déjà participé à d’autres fresques, dont celle qui traite des changements climatiques, le processus m’était familier. Mais vu d’un œil extérieur, ça l'est peut-être moins! D’ailleurs, de retour chez moi, en réponse à ma fille Maude qui me demandait ce que j’avais fait à la ferme, je lui ai parlé de la « fresque ». Pour Maude, formée en design de l’environnement, une fresque est une œuvre d’art, une représentation sensible d’un pan de l’histoire, d’un espace rêvé ou autre.  


En fait, on a bien dressé une fresque du rôle de nos imaginaires comme êtres humains : en quoi ils peuvent être parfois sclérosés et limiter d’autres visions d’un futur souhaité et souhaitable, mais aussi en quoi ils peuvent nous aider à imaginer l’avenir autrement.

Je reprends en quelques mots des éléments introduits par Maxime : depuis l’aube de l’humanité, nous avons produit des récits réels et inventés pour tenter de donner un sens à des phénomènes naturels ou pour structurer les relations et interactions humaines, par exemple. Cette capacité créative peut être une force!



Crédit: Maxime Baril
Crédit: Maxime Baril

Nous étions une vingtaine sur place. À partir d’outils dont des fiches, nous avons franchi en petites équipes diverses prises de conscience en ce qui a trait aux limitations écologiques de notre planète, aux inégalités sociales, à la surconsommation, au déni face à la crise climatique, à l’influence de la publicité, aux chambres d’écho et bien d’autres… Nous avons également partagé des réflexions sur les verrous et les clefs qui ferment ou ouvrent vers des changements de comportements et de la société en général. Un véritable parcours à travers les récits et construits sociaux émanant de notre espèce fabulatrice!   


Au-delà de ces moments, ce sont particulièrement nos exercices pour projeter ce que pourraient devenir les Bontés de la Vallée dans une quinzaine d’années que je retiens. Quatre équipes s’y sont prêtées, la forme étant à leur choix : lettre à Maxime, extraits du Journal de bord d’ici 2035, conte pour enfant, discours d’une Première ministre. Au fil des prochaines éditions du Journal de bord, vous pourrez découvrir ces récits touchants et inspirants. Les idées qu’ils proposent sont autant d’avenues à explorer pour continuer à bâtir le « Nous » de notre ferme communautaire et au-delà.


Crédit: Maxime Baril
Crédit: Maxime Baril

Selon des recherches bien documentées, il faut seulement plus ou moins 3 % de personnes prêtes à des changements fondamentaux pour atteindre un point de bascule et changer le monde! Voilà une statistique encourageante, non?


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